Les feuilles de route vont me permettre de vous faire découvrir, en quelques mots et au moins une fois par mois si j'arrive à m'y tenir, mes petit bilans écriture. Il semble que cela prenne, presque insidieusement, une part de plus en plus importante dans ma vie, alors autant vous raconter et vous faire partager la naissance de cette nouvelle passion !
Au mois de janvier dernier, les éditions du 38 lançaient un appel à textes pour fêter le lancement de leur toute nouvelle collection, la Collection du Fou, dirigée par Sylvie Kaufhold. L'objectif était de sortir un recueil de nouvelles rédigées par un collectif de jeunes auteurs. Deux thèmes nous étaient proposés : le fou pour un premier recueil à paraître au début de l'été, et les cités bulles, pour un second recueil prévu à la rentrée.
Le thème du fou m'inspirait beaucoup, sans aucun doute à cause du personnage éponyme de la très célèbre Robin Hobb, dont je suis une fan absolue. Je n'avais pas spécialement décidé de participer à cet appel à textes, mais écrire une nouvelle sur ce thème, pourquoi pas ? Je le visualisais très bien, mon fou ! Je me suis donc lancée, avec l'objectif de la terminer à la date voulue, c'est à dire le 31 mai.
Les premiers deux milles mots sont sortis presque tous seuls sous mes doigts, et puis j'ai eu un gros coup de mou fin mars début avril. Manque de temps, manque d'inspiration, insatisfaction générale de tout ce que j'écrivais, j'ai bien failli renoncer complètement. En mai, je me suis un peu fait violence en m'auto bottant le train, et c'est reparti. Après moult hésitations, j'ai finalement envoyé ma nouvelle à Sylvie quelques jours avant la deadline.
La réponse est tombée le 2 juin : ma nouvelle pouvait être sélectionnée, pour peu que je la retravaille un chouïa pour lui donner un contexte temporel plus précis. Wouah, le choc, je ne m'y attendais vraiment pas à celle-là ! C'était la toute première fois que je montrais un de mes textes à un professionnel, j'espérais juste un retour éditeur sur ma prose. Pour le coup, je n'ai pas été déçue, car une autre proposition était venue avec : celle de renoncer au recueil, d'étoffer ma nouvelle, de la retravailler en profondeur, et de la publier seule et entière, à l'automne...
Devinez ce que j'ai choisi ? La peur au ventre, mais bon...